Fumer, c’est mal !
La cigarette n’est pas bonne pour la santé et le porte monnaie, seulement voilà un jour on se dit que l’on va essayer… Que ce soit par curiosité, pour faire comme les copains, pour se donner de la contenance en société ou pour toute autre raison, au début on dit tous la même chose: « De toute façon j’arrête quand je veux ! ».
Seulement voilà, un beau matin on se réveille et notre premier réflexe est de s’allumer une petite sucette à goudron, le temps de le remarquer il est trop tard on est accro !
Chez nous, autant la future maman que moi sommes fumeurs. Nous avons déjà essayé d’arrêter de fumer une fois, non pas que l’on était très motivés mais ni l’un ni l’autre n’avait de cigarettes et pas l’envie de filer au tabac de bon matin. Cette tentative que l’on doit plus attribuer à la flemme qu’à une réelle motivation a vite été un échec, après tout on s’est dit qu’on aurait bien le temps d’arrêter le jour où on voudrait des enfants…
C’est au pied du mur que l’on voit mieux le mur !
Aujourd’hui, ça y est, bébé est en route et il n’y a pas meilleure excuse et motivation pour arrêter de fumer. Il n’est plus a prouver que le tabac n’est pas bon pour le développement du foetus, les risques de fausses couches sont accrus, la probabilité d’avoir une naissance prématurée est accentuée et même si bébé naît sans soucis, une maman fumeuse ou vivant dans un environnement fumeur risque de donner vie à un bébé dont la santé sera fragilisée par cette mauvaise habitude.
Arrêter progressivement:
Pour les futurs mamans, il est déconseillé d’arrêter brusquement, surtout si elles sont grosses fumeuses.
Chez nous, madame avoisinait le paquet quotidien et a décidé d’arrêter d’un coup dès que nous avons appris qu’elle était enceinte. Cet arrêt à vite été stoppé dès sa première visite chez le médecin qui lui a conseillé de reprendre et d’arrêter progressivement en ne conservant que les cigarettes dont elle ne pouvait se passer. En effet un arrêt brusque provoque une poussée de stress, ce qui est plus néfaste au développement de bébé que de fumer quelques cigarettes que l’on éliminera petit à petit.
Pour ma part, je pourrais très bien fumer dehors, mais autant arrêter tous les deux et se soutenir mutuellement.
Et si on utilisait des produits de substitution ?
Lorsque l’on est fortement dépendant à la cigarette et que l’on veut arrêter, on est tenté de se tourner vers des produits de substitution tels que les patchs, les gommes à mâcher etc. Seulement voilà, la future maman n’a pas le droit aux substituts qui sont aussi nocifs que la cigarette en elle même.
Pour ma part, j’ai déjà essayé d’arrêter de fumer il y a quelques années en utilisant des patchs et le résultat n’a pas été des plus probants. Les patchs vous soulagent du besoin de nicotine mais il reste la dépendance la plus difficile à éliminer à mon goût: les habitudes !
J’ai testé: La cigarette électronique jetable
Depuis quelques temps, j’avais envie de tenter l’expérience de la cigarette électronique. Sur le papier, tout indique que ce produit peut nous aider à arrêter de fumer, on peut avoir sa dose de nicotine tout en continuant à avoir les gestes du fumeur, mais la réalité est bien différente.
Disponible dans les bureaux de tabac, la cigarette électronique vous propose différents choix : avec ou sans nicotine, goût tabac, pomme ou autres agrumes. Pour ma part je me suis fixé sur quelque chose de classique, une cigarette avec nicotine goût tabac au prix de 9€.
Au déballage, je trouve le produit un peu lourd, glissé entre l’index et le majeur, on est loin d’avoir la sensation de tenir une véritable cigarette.
La première bouffée est peu efficace, après avoir aspiré dans mon tube, je recrache à peine un peu de fumée, je recommence en tirant plus fort cette fois et me mets à tousser, étouffé par cette trop grosse taffe. J’ai prêté ma cigarette à plusieurs amis et connaissances qui ont eu la même sensation que moi, le produit est peut-être mal étudié, après tout la cigarette électronique jetable c’est un peu le produit du pauvre, celui qui ne veut pas débourser 70€ sur internet pour acheter un produit plus abouti.
Ma cigarette m’a duré 3 jours et demi, tout en continuant à consommer de véritables cigarettes, niveau économies réalisée, je suis loin d’être satisfait, le goût tabac n’est présent que sur l’emballage, l’impression de fumer réellement n’est pas ressentie, résultat du test peu concluant.
La cigarette électronique convient peut-être à certaines personnes mais pour moi, il s’agit plus d’un gadget à bobos qui tirent fièrement sur leur clope en plastique dans les transports en commun et les lieux publiques (bon ok, je dois tout de même avouer que j’ai été content de tirer une latte ou deux au cinéma pendant Bilbo le hobbit qui dure presque trois heures).
Pour conclure
Je pense qu’il n’y a pas de remède miracle pour arrêter de fumer, seule la volonté et une réelle détermination permet de stopper.
Aujourd’hui, je réduis au maximum et très bientôt j’arrête complètement, le but du jeu dans un premier temps étant de ne pas fumer en présence de la future maman, le tabagisme passif étant tout aussi néfaste pour le développement du bébé.
15 réponses
Il y a un truc qui marche super bien pour peu que l’on soit motivé (et ça doit être votre cas): l’hypnose!
Bisous; salut.
Agnès
Oui, on m’a dit pas mal de bien de l’hypnose, bien qu’il soit nécessaire de faire des piqûres de rappel si on ne veut pas reprendre de mauvaises habitudes rapidement !
L’acupuncture a également bonne réputation! Si la volonté seule ne marche pas il sera temps de passer à ce type de méthode 🙂
Bonjour,
J’ai beaucoup apprécié votre article, vous avez une vision assez réaliste de la difficulté d’arrêter de fumer, pour ma part je n’ia jamais fumé mon beau père qui était un gros fumeur d’ailleurs s’en est allé récemment à cause d’un cancer du poumon. Je souhaite de tout mon coeur que vous et votre compagne/épouse arriviez à vous extraire de l’acte de fumer.
Par contre je suis vraiment étonnée par la réaction du docteur : sérieusement il n’y a rien de pire à part l’alcool et le tabac pour un foetus. Sans chercher à culpabiliser chaque bouffée de cigarette et de l’air en moin donné au foetus sans oublier les produits extrêmement nocifs que le cordon ombilical ou le placenta font passer…
Il évoque le stress mais qui n’est pas stresser dans cette société ? Je peux vous dire que j’ai eu deux grossesses sous stress (boulot, déces, etc.) et mes deux petits se portent à merveille et pourtant je peux vous dire que j’en ai versé des larmes et à quel point j’ai été triste et mise sous pression par mon entourage. Je pense qu’il a voulu vous déculpabiliser mais sérieusement si votre compagne/épouse pense qu’il est mieux qu’elle arrête d’un coup, c’est qu’elle le ressent comme cela et aucun docteur n’ a à dicter votre conduite, il vaut mieux dans ces cas de suivre son insctinct.
Maintenant, si au contraire, elle a besoin de temps ou arrive tout simpelement à réduire considérablement sa prise de tabac et bien elle fait ce qu’elle peut et c’est pour le mieux, ne vous fiez qu’à des experts en tabacologie et non des gynéco qui n’ont aucune formation sur la question et par-dessus à tout votre instinct. Je vous souhaite sur ce une excellente continuation !
Merci pour cette réponse si complète !
Je suis d’accord sur le fait que le tabac est en effet à proscrire fortement, mais le fait de réduire (fortement) avant un arrêt complet ne me choque pas personnellement !
Non en effet, c’es vrai qu’il vaut sans doute mieux y aller petit à petit mais le fait pour le médecin d’invoquer le stress ou ce genre d’argument est franchement douteux maintenant il est vrai que cela ne sert à rien de faire culpabiliser ou d’arrêter sur un coup de tête sans y réfléchir un moment car à la reprise cela peut être encore plus fort… mais je suis certaine qu’à deux vous aller y arriver 🙂
Coucou !
Je suis relativement d’accord avec saab et fort peu avec le gynéco pour le coup … arrêter de fumer, nous avons tous essayé, a chaque fois, nous avons, pour la plupart repris au double de la consommation avant l’arrêt, quelque soit la motivation que nous avons pu y mettre … 2 ou 3 fois … 4 ou 5 …
Tu connais quelle était ma consommation quotidienne bien trop importante à cette époque !
J’avais tout tenté pour arrêter, rien n’y avait jamais fait, jusqu’à ce soir d’halloween une soirée à boire des -picon-seul- (lol) ou m’a frappé cette évidence quand au moment de griller une clope tu te dis « oué, mais pourquoi ?! » et que tu l’écrases immédiatement sans aucun remord.
Je n’ai re-fumé par après que très rarement, la dernière fois fût en ta présence dans ta première colloc Lyonnaise (lors d’une soirée fort arrosée), ou peur me pris que l’envie m’en revienne, ce ne fût jamais le cas ! cela fait maintenant 9 ans !
Je n’ai eu aucune difficulté, aucun manque, aucune envie, aucune lutte, parce que cet arrêt était motivé par ce déclic, ce moment de lucidité que j’ai eu en pensant aux autres avant moi, à une autre en particulier, celle qui est maintenant ma femme et la mère de mes enfants, qui ne fumait pas et qui, bien qu’elle tentait de me limiter, ne m’a jamais mis la pression pour arrêter.
Il n’aura fallu qu’une seule minute pour faire cesser 10 ans de fumerie à 2 paquets par jour !
Je penses sincèrement que si ta moitié a ressenti le besoin et la force d’arrêter il est ridicule de se forcer a -reprendre-pour-mieux-arrêter-, le seul combat c’est celui de la « tête » et quand elle à décidé, il faut la laisser « prendre le volant » et cesser de vouloir tout contrôler, maitriser, comprendre, régenter … quand on y pense, on ne comprends ou ne sais jamais vraiment pourquoi on a commencé, à quoi bon chercher à comprendre pourquoi on a envie d’arrêter ?
Qu’elle écoute ce que son cœur lui dicte, qu’elle suive ce que sa raison lui impose comme une évidence, reprendre pour diminuer, c’est rendre difficile une chose qu’elle avait déjà acceptée.
Mais ce n’est que mon avis !
@Pluche !
Merci pour cette réponse fournie 🙂
Pour complément d’info, le médecin lui a conseillé de reprendre pour diminuer en prenant sa tension à 13.6.
Toutefois, il ne lui a pas conseillé de reprendre en la laissant se débrouiller mais a établi avec elle une sorte de mini programme sur ses clopes essentielles.
Aujourd’hui par exemple, elle a fumé sa première cigarette à 19h, ce qui reste raisonnable et ne fera pas un nombre trop important si elle en refume une ou deux dans la soirée.
Pour ma part en revanche la journée n’a pas été glorieuse, lorsque je suis au travail j’ai beaucoup plus de difficultés, il est nécessaire que je casse les rythmes mis en place où que j’arrête subitement !
Pour toi c’est une autre histoire, commence peut-être non pas par te dire « je supprimes celles ci » mais plutôt « pour ne pas me frustrer, je vais conserver »
(par exemple)
– café du matin
– pause de 10h
– café du midi
– pause de 16h
– café du soir
– dernière avant de dormir
Déja tu descendrais à 6/jour, ensuite, s’éliminerons naturellement celles entre les cafés … puis même si il ne restait que celles des cafés, ce ne serait plus vraiment très grave … dans un premier temps …
De mon côté j’étais presque à un paquet par jour également et j’ai arrêté dès que le test m’a confirmé qu’il y avait un petit être en construction. Ca faisait 10mois qu’on l’attendait, 10mois qu’a chaque cigarette je me promettais que quand il sera enfin là, j’arrêterais. Et c’est ce que j’ai fais. J’ai jeté mon paquet et je suis partie 3jours chez ma mère, celle qui savait parce qu’elle l’avait vécue, celle qui pouvait me supporter parce qu’elle est ma maman !
Ca fait maintenant 4ans…
Et j’ai de temps en temps envie de reprendre, quand les copains vont fumer dehors et que je me retrouve seule. Oui parce que quand je regarde mon entourage amical, et bien ils fument tous !!! Mais plus le temps passe, plus ça devient facile de penser a autre chose. Je dirais que le moment délicat quand on a réussi c’est de ne pas reprendre après l’accouchement/ l’allaitement…
Du côté de mon conjoint, heu comment dire… Sujet délicat, il m’avait dit qu’il arrêterait en même temps que moi, et il ne l’a pas fait. Il fume toujours, certe dehors et il se lave les mains a chaque fois, mais je ne me suis pas sentie soutenue…
J’espère que toi tu y arriveras, ta compagne sentira encore plus ton implication dans cette vie a 3 !
Bon courage a vous deux.
Moi j’ai arrete de fumer du moment où j’ai su que j’etais enceinte de Gabriel et cela va faire 3 ans…. Pour moi la cigarette est comme l’alcool : pas du tout compatible avec la grossesse …. bébé ne demande rien à personne alors pourquoi l’intoxiquer….. etant de nouveau enceinte je vis de grosse periode de stress dû à des soucis familiaux et je culpabilise deja de transmettre cela a mon enfant alors le tabac c dix fois pire….je vous souhaite bon courage pour l’arret quoi de mieux comme motivation un ptit bebe???
Pourquoi ne pas lire « la méthode simple pour en finir avec la cigarette » ? Je l’ai vu récemment exposé à l’entrée de la FNAC.
Très mauvais choix que d’avoir testé une cigarette électronique jetable… C’est le meilleur moyen d’en arriver à une conclusion telle que celle-ci.
Les vraie cigarette électronique (rechargeables) sont bien plus proches des sensations de la vraie clope et on une réelle plus-value 🙂
Et alors, vous avez réussi tous les deux finalement ?
Haha! Alors pas-du-tout!
Papa Panique a, avouons le, à peine essayé!
Et moi j’ai essayé, essayé et essayé encore. Ma gynéco me disait sans cesse « Il FAUT arrêter » (ouais, facile à dire, hein!) jusqu’au moment où je lui ai demandé (à 4 mois de grossesse) « Mais je pense que j’y arriverai mieux avec un substitu, je n’ai droit à rien? » et qu’elle m’a dit « mais si, je peux vous prescrire des patchs! » Merci de l’avoir dit avant, c’est pas comme si ça aurait pu m’aider…
Bref avec les patchs j’ai arrêté. Et quand on est rentrés à la maison après mon accouchement et la semaine d’hospitalisation, la petite viking a fait une hypothermie, le troisième soir, je crois (pourtant en plein mois d’aout, bien, couverte, tout…).
C’était l’horreur, elle était complètement à morph, ne réagissait plus à rien, on a appelé la maternité qui nous a déconseillé de l’amener, il aurait fallu la sortir dans le froid… Je l’ai prise en peau à peau et elle a finit par se remettre.
Mais tout ce stress m’a fait re-fumer une clope… Et de là, j’ai repris. Oui, c’est nul…
La V2 de l’arrêt du ralentissement de la tentative de stopper arrive bientôt !