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Une année sous le signe du sport pour la Viking

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Cette année, du haut de ses 4 ans, la Viking fait ses premiers pas dans le monde du sport.

Ca faisait un moment que sa maman et moi avions discuté de lui proposer une activité sportive pour l’occuper les mercredis.

Les filles aussi ont le droit de jouer au foot !

Dans un premier temps, nous avions pensé l’inscrire dans un club de foot qui propose des cours pour les tout petits.

Sur ce coup, on ne sait pas trop ce qu’à fait la génétique. Ni sa mère, ni moi n’aimons le foot, pourtant, la Viking a l’air d’adorer ça. Elle s’enthousiasme lorsque par hasard son oeil s’arrête sur un match de foot, elle a vraiment l’air d’aimer ça. Bien que je déteste ce sport, j’ai essayé de l’initier, il s’avère en réalité qu’elle aime surtout les ballons (comme tous les enfants) et que taper dedans avec le pied n’est pas sa priorité.

De plus, le club proposant l’initiation aux petits n’est pas hyper accessible, l’option foot a donc été rayée (provisoirement en tout cas) !

Une future grande judokate ?

Maman Yuki m’a alors proposé d’inscrire notre fille dans le club de judo qui se trouve en bas de chez elle. Cette option m’a tout de suite plu, ayant pratiqué ce sport pendant plusieurs années, je sais qu’hormis le côté sportif, il permet d’apprendre la discipline aux enfants. On peut souvent voir les plus turbulents se calmer dès qu’ils posent un pied dans le Dojo, saluant avec respect le portrait de Jigoro Kano.

Portrait Jigoro Kano

Pour la petite histoire, Jigoro Kano est l’inventeur du Judo tel qu’on le connaît aujourd’hui.

C’est lui qui a introduit la notion de ceintures et de grades au sein du judo permettant de mesurer le niveau des pratiquants d’un art martial. Au cours de sa vie, Jigoro Kano n’a jamais eu de grade, c’est à titre posthume qu’il recevra de son neveu et successeur le grade de 12ème Dan, à l’époque le plus haut gradé étant 10ème Dan, Jigoro Kano avait ainsi un niveau bien au dessus des autres pratiquants du Judo, faisant de lui le maître absolu !

Aujourd’hui, il est commun d’accrocher un portrait dans les Dojos où l’on pratique le judo et les élèvent avant de pénétrer dans la salle saluent à la fois le tapis et le maître, marquant ainsi leur respect pour la discipline, le lieu et son fondateur.

Après un premier cours d’initiation, la Viking a semblé accrocher à la discipline. Malgré un enfant un peu plus grand qu’elle qui a un peu insisté sur sa victoire en la laissant plaquée au sol, elle est enthousiaste à l’idée de retourner sur le tatamis.

La décision est donc prise, la Viking fera du judo cette année !

sport judo

Pour ma part, j’espère qu’elle accrochera tant que possible à ce sport que j’ai vraiment aimé pratiquer pendant presque 10 ans. Je regrette encore d’avoir arrêté alors que j’étais aux porte de la ceinture noire (partie technique validée, il ne me manquait plus que les points de compétition), mais la vie (les soirée et les copains) ont fait que je n’avais plus assez de temps pour m’entraîner et surtout après avoir changé de club, je n’aimais pas trop l’ambiance de celui que je fréquentais alors.

Malgré tout, je m’efforcerai de ne pas insister en mode papa lourdingue le jour où elle décidera d’arrêter.

De la natation tant que possible !

En plus du Judo, j’ai décidé d’essayer de l’emmener plus souvent à la piscine. Un mercredi sur deux, je la récupère à l’école le midi et la ramène chez sa maman le soir à 18h. Depuis que j’ai déménagé, il est peu envisageable de faire deux aller/retours chaque mercredi, j’ai donc réfléchi à des occupations pour elle, l’occasion pour moi également de faire de vrais coupure dans mon travail et passer des moments qui lui seront 100% consacrés.

J’ai donc envisagé de l’emmener voir des expositions autour de chez nous, faire des balades dans le Beaujolais, mais aussi l’accompagner à mieux apprivoiser l’eau.

La natation, c’est MON objectif de l’année, j’ai envie de me remettre à faire un peu de sport, mais pas quelque chose en club, pas quelque chose avec une contrainte horaire, je ne serais pas capable de le gérer. Je me suis donc renseigné sur les tarifs et ai découvert qu’en prenant simplement une carte famille à 26€ par an, on pourrait aller à la piscine pour seulement 5€ tous les deux.

Je n’ai pas envie de faire de ma fille une grande nageuse, mais je pense qu’en allant régulièrement à la piscine, elle sera beaucoup plus familière avec l’eau, aura probablement plus de facilité à apprendre à nager et ainsi sera plus en sécurité lorsqu’elle voudra aller à la mer ou se baigner n’importe où !

Ne pas projeter ses désirs sur ses enfants !

Aujourd’hui, je vois le sport pour ma fille comme une manière de l’occuper, de découvrir des choses, de connaître des situations différentes à celles de son quotidien.

En aucun cas je n’envisage de faire d’elle une grande sportive. Elle fera bien ce qu’elle voudra en tant voulu, pour le moment, j’aimerai surtout qu’elle s’amuse et prenne plaisir à faire un peu d’exercice. Bien entendu, il est hors de question de la forcer si elle n’a pas envie, de la pousser à faire du sport à outrance, à 4 ans tout juste, elle a largement le temps de grandir avant de devenir une grande compétitrice si elle le veut.

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3 réponses

  1. Les loulous pratiquent un sport depuis qu’ils sont scolarisés : c’est important de pouvoir se défouler par ce biais. Il faut tout de même préciser que nous sommes plutôt bien dotés dans mon coin en termes d’installations sportives, ça aide.

  2. Merci pour ces excellents conseils. Je partage ton avis. Mon fils pratiquera le sport qui lui plaira. D’ailleurs, il se peut qu’il ne soit pas un sportif, mais un intellectuel comme sa maman. 🙂 L’important, c’est qu’il s’épanouisse et soit heureux.
    Ciao

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