Lorsqu’on se promène dans la rue ou dans les magasins, il n’est pas rare de croiser des parents dont le comportement auprès de leurs enfants nous dérange. Cela se remarque surtout dans la manière qu’ils ont de leur parler, de gérer leurs crises. Le langage est certainement la choses que les enfants acquièrent le plus par imitation. Et parfois, il est difficile de savoir comment certains enfants s’en tireront…
Le parent très agressif
C’est souvent celui qu’on remarque le plus. Il ne dispute pas ses enfants, il leur hurle dessus, souvent pour pas grand chose, comme si son niveau d’autorité augmentait avec les décibels qu’il émet. Je pense qu’on a tous déjà vu cette maman dans un magasin de jouets avec son enfant de deux ans qui n’arrête pas de lui crier dessus parce qu’il touche les jouets… Alors qu’emmener un enfant au milieu de milliers de jouets et lui interdire d’en toucher ne serait-ce qu’un, c’est un peu comme emmener un alcoolique en rémission faire la tournée des bars…
Ce sont aussi souvent des parents qui hurlent à leur rejeton: « MAIS TU VAS ARRÊTER DE CRIER?! » ou qui leur mettent une claque parce qu’il a tapé un autre enfant. Ou comment faire de la pédagogie contradictoire.
Souvent, on entend ces mêmes parents s’adresser à un enfant comme ils le feraient à un adulte (et encore, je ne m’adresse jamais comme ça à un adulte). Sans parler de vraiment l’insulter (mais ça arrive!) ils lui sortent des phrases du genre « Putain mais bouge ton cul, on va être en retard! » ou « Tu me casse les couilles! » Par contre, quand les petits eux-mêmes lâchent un « merde » ils se font copieusement réprimander.
Les parents gnangnans
A l’inverse, dans le magasin de jouet, tu as cette autre maman, dont le môme a déjà cassé trois super-trucs-très-cher et qui pour seule réponse a: « C’est pas grave, je vais payer ». Quand je vois ce genre de parents, j’ai toujours en tête l’image de la mère de Cartman, dans South Park, celle qui dit oui a tout et qui est esclave de son bambin.
Oh, il ne faut pas croire, parfois elle se fâche! J’ai ce souvenir, dans Ikea, d’un enfant un qui courait partout et faisait tout tomber, bousculant tout le monde et à qui sa maman disait sur un ton mielleux « Attention, maman pas contente, maman va se fâcher »! Le tout a duré un peu plus d’une heure sans qu’à aucun moment maman ne se fâche…
Certes, on ne s’adresse pas à un enfant comme à un adulte. Mais je pense qu’il est important de ne pas non plus s’adresser à eux comme à des abrutis qui ne comprennent rien, ce sont tout de même de minis êtres humains. C’est pour cela que j’ai toujours été perturbée d’entendre un parent dire à son enfant « Oh, mon chéri, tu as vu la meuh-meuh là-bas? » J’ai toujours eu envie d’intervenir pour leur dire « Excusez-moi, je pense que vous confondez, en fait ça c’est une vache! »
En conclusion je dirais que j’ai bien conscience qu’on ne peut pas être irréprochables, que parfois les enfants sont pires qu’exaspérants et qu’on pète un câble en se mettant à hurler, que d’autres fois, quand notre gamin fait un giga caprice dans un grand magasin noir de monde on a juste honte et on n’ose pas intervenir… Mais quand même, parfois, il y a des limites…
Et vous, comment gérez-vous les crises de vos enfants dans les lieux publics? A moins que ce ne soient des petits anges qui tiennent sagement le chariot et qui n’ouvrent pas la bouche?
2 réponses
Le mien n’est pas assez grand pour que j’aie à gérer ce genre de comportement, hihihi !
Par contre, je suis tout à fait d’accord avec toi, il faut trouver le bon ton pour se faire obéir et respecter, et j’ajouterai qu’il faut respecter les enfants aussi. J’en connais qui en plus d’hurler en permanence sur leurs enfants, n’arrêtent pas de leur dire qu’ils sont bêtes…
J’espère que je m’en sortirai mieux que ça !
Il y a pas de raison, tu t’en sortiras comme une chef 😉