Parole aux papas – Que ressent un futur papa ?

La semaine dernière déjà je répondais à l’appel de Conboudu « Parole aux papas », cette semaine je rempile sur le thème « Que ressent un futur papa? ».

Avant d’attaquer cette article, je voulais adresser mes félicitation à Conboudu qui à l’heure actuelle est à la maternité pour avoir donné naissance à son deuxième bébé ! Tout plein de bonheur pour cette famille qui s’agrandit 🙂

Amis papas, notez que vous aussi vous pouvez participer aux « Paroles aux papas » de Conboudu vous pouvez la contacter pour apporter votre contribution aux prochains sujets.

Que ressent un futur papa ?

Il n’est pas si facile à répondre à cette question qu’il n’y paraît…

Tout commence par cette annonce: « Je suis enceinte » voir même « Le test est positif » dans certains cas, l’annonce sera prononcé avec beaucoup de joie par la maman qui attendait ce résultat depuis des semaines, des mois, dans d’autres, moins joyeux, l’annonce pourra prendre la forme « Tu ne sais pas lire le test connard? ».

La surprise

Chez nous, il s’agissait d’une surprise, comme nous en avons déjà parlé, il n’était pas au programme d’avoir un enfant dans l’immédiat, Maman Yuki avait ses études à finir, nous avions prévu de prendre un appartement ensemble mais ce n’était pas encore fait (bien que nous étions sans cesses l’un chez l’autre, il n’y avait eu qu’une nuit depuis notre rencontre où nous n’avions pas dormi ensembles).

Maman Yuki prenait alors la pilule, toutefois, sa poitrine ayant pris un peu de volume (très rapidement) et son ventre commençant à suivre légèrement nous a poussé à nous poser quelques questions. Après avoir fait pipi sur un petit bout de plastique qu’elle m’a ensuite amené (drôle de rituel) la nouvelle nous tombait dessus, nous allions devenir parents.

Allons-nous pouvoir gérer ?

Nous nous sommes tout de même posé la question quant à l’avenir de ce futur bébé, personnellement la seule chose qui m’importait était « Pourrions-nous gérer pour cet enfant? ». Depuis des années je m’étais dis que j’accepterais d’avoir des enfants que le jour où j’aurais une situation financière suffisamment confortable pour que mon enfant ne manque de rien.

Nous avons alors passé quelques jours de doute… Ou pas en fait! Nous le savions l’un comme l’autre, nous le voulions ce bébé, fruit de notre amour et finalement peu importe notre situation financière, peu importe ce qu’il arrive, nous ferions tout pour que notre bébé ne manque jamais de rien. Toutefois, le doute était présent, cette peur de ne pas savoir gérer…

Se remettre en question…

A l’époque, nous n’avions rien du petit couple parfait. Metro, boulot, dodo n’était pas notre rengaine. Sorties entre amis, partager quelques bière en discutant et écoutant de la musique jusqu’à pas d’heure était plus notre quotidien.

Avoir un enfant remettait en question tout notre rythme de vie, toutes nos habitudes.

Cette question, nous nous la sommes posée, toutefois sans même que nous nous en rendions compte, notre rythme de vie à changé naturellement très rapidement. Bon déjà Maman Yuki ne pouvait plus boire mais surtout cette drôle habitude de vomir tout ce que je lui préparais à manger nous a rapidement imposé un nouveau rythme. Le fait que nous ayons changé de ville par la suite à contribué à mettre un point final à cette mutation dans nos habitudes, mutation qui finalement s’est opéré d’elle même sans douleur ni sacrifice.

Et si j’étais un mauvais père ?

Bon c’est le tout, mais changer un peu (beaucoup) nos habitude de vie est une chose mais élever un enfant en est une autre… Et si j’étais un mauvais père, et si je ne savais pas m’occuper de mon bébé?

Je n’ai jamais été à l’aise avec les enfants des autres, peur de les casser, peur de les faire pleurer, peur de faire une boulette qui déplaise au parents (leur apprendre un vilain mot, une bêtise, etc.). Alors imaginez avec mon enfant, chaque jour, à chaque instant la boulette est prête à rouler (je soigne mon vocabulaire mais putain, j’ai parfois du mal) et surtout, comment m’occuper d’une si petite chose ?

C’était un peu la panique, d’où le nom du blog 😉

Heureusement, depuis que ma fille est là je trouve que je m’en sors plutôt pas mal (même si je lutte encore chaque fois qu’il faut la moucher).

Appelez-moi Bodyguard !

On a beaucoup parlé de bébé jusque là mais le futur papa ressent aussi de nouvelles choses envers sa chérie. Je dois avouer qu’avant qu’elle ne soit enceinte si un gros balaise bousculait maman Yuki j’avais tendance à être un peu protecteur… Envers le pauvre garçon qui avait eu l’audace de l’importuner. Elle est pas bien épaisse comme ça mais je ne conseille à personne de se frotter à elle.

Pourtant pendant sa grossesse, je me suis parfois surpris à être prêt à sauter à la gorge de la moindre personne qui pouvait éventuellement avoir la possibilité, peut-être de l’ennuyer. C’est que ma moitié n’était plus que ma chérie, c’était aussi celle qui portait mon bébé, celle que je me devais de protéger quoi qu’il arrive !

Il y aurait tellement de choses à dire, tellement de changements s’opèrent pendant la période où l’on passe d’homme à futur papa puis de futur papa à papa. Tout un tas de sentiments nouveaux, un cheminement progressif qui nous amène à se rendre compte plus tard que l’on fait naturellement tout un tas de choses dont on se pensait incapable avant.