Cette semaine, Conboudu propose aux papas de donner leur avis sur les difficultés à avoir un bébé. Adoption, FIV, PMA,fausse couche, tous ces sujets qui peuvent être difficiles dans la vie d’un couple qui désire tant avoir un enfant.
Si vous ne connaissez pas encore le « Parole aux papas » de Conboudu, c’est un rendez-vous hebdomadaire où chaque papa peut donner son avis. Si toi aussi tu es papa (ou futur papa) que tu ais un blog ou non, tu peux participer à ce rendez-vous. Si tu es intéressé, rendez-vous sur le blog de Conboudu pour en savoir plus 😉
Mais trêve d’introduction, place au Parole aux papas de cette semaine 😉
Posons les bases dans un premier temps.
Si vous avez un peu suivi notre histoire, vous savez que les difficultés à avoir un enfant nous ne connaissons pas réellement aujourd’hui. Maman Yuki est tombé enceinte alors qu’elle prenait la pilule et avec tout ce que je fumais, buvais etc. à l’époque je pensais clairement que j’avais moi aussi un contraceptif naturel, surtout que je conserve en permanence mon téléphone dans ma poche depuis déjà 15 ans.
Toutefois, bien qu’on l’aborde parfois sur le ton de la plaisanterie, nous avons conscience que le jour où nous souhaiterons avoir un deuxième enfant, nous ne sommes pas à l’abri d’avoir des difficultés à le concevoir. Oui, nous en parlons en plaisantant, la plaisanterie est un mécanisme de défense, un peu comme un attrape rêves qui nous protège et empêchera que ces difficultés ne se présentent.
Perdre un enfant avant sa naissance: la fausse couche
La fausse couche, nous ne l’avons pas connu non plus, pourtant elle nous a hanté un certain temps. Les difficultés s’accumulant durant la grossesse, nous avions sans cesse peur qu’il arrive un soucis à notre petite viking. Enfin moi un peu moins… Non pas que je m’en préoccupais pas mais j’ai tendance à penser que le fait de rester positif, d’avoir confiance en l’envie de vivre de ce bébé qui était passé à travers la pilule vaincrait toutes les difficultés.
Ce système d’auto-persuasion marche pas mal en général. Non, je ne vais pas vous vendre une méthode miracle digne de la meilleure secte, je ne vais pas vous dire que la pensée positive aide à tout vaincre, je pense plutôt à une forme de détachement de la difficulté.
Lorsque les soucis de santé de Maman Yuki pesaient sur son moral à chaque instant, je n’avais pas le droit moi aussi de baisser les bras, je devais être présent et la rassurer, avoir confiance en notre bébé était une manière de garder la pêche et le sourire pour accompagner Maman Yuki et tenter de la rassurer.
Nous n’avons pas connu la douleur de perdre un enfant avant même de pouvoir le tenir dans nos bras, pourtant rien que le fait d’avoir entrevu un quelconque risque pour notre fille nous laisse imaginer la douleur que peuvent ressentir les parents qui doivent affronter ces épreuves.
Je ne vous parlerais pas de PMA ou de FIV car à part ce que j’en ai lu, et ce que j’ai vu à la télé, je n’ai pas grand chose à dire dessus mais en ce qui concerne l’adoption j’en ai un peu plus sous le pied car…
L’adoption on y pense
Il est une chose qui est clair c’est qu’il y a de fortes chance qu’on adopte un jour.
Bon, ça c’est dans la théorie, ce que l’on s’est dit c’est que 3 enfants c’était pas mal, c’est un chiffre qui nous convient. Ce que l’on s’est dit aussi c’est qu’on aimerait bien en faire deux et pour le troisième, adopter.
Il y a pas mal de paramètres qui rentrent en compte dans cette démarche, peut-être que d’ici là on aura changé d’avis. Pour adopter, il faudra être sur que nos enfants (du moins la petite viking pour l’instant) soit prêts à accueillir un autre enfant et l’intégrer dans la famille. Les finances, le logement, la santé (faut pas oublier que je me fais vieux :p) sont des paramètres qui rentreront également en compte.
Enfin bref, tout ça pour dire que l’adoption on est pour… Enfin en même temps qui pourrait être contre ?
Excepté peut-être (j’ai bien dis peut-être) dans le cas où une femme en couple avec une femme voudrait adopter. Voir pire un homme en couple avec un homme, là c’est encore plus dégueulasse, j’espère qu’on ne leur donnera jamais ce droit… Ah et j’espère aussi que je ne serais jamais un connard, j’espère ne pas rejoindre les rangs de la manif pour tous…
Bon trêve d’attaque gratuite…
Je trouve triste de voir comme il peut être difficile d’adopter en France. Certes, les enfants doivent être protégés, on ne peut pas les mettre dans les mains de n’importe qui sans se renseigner sur les personnes qui vont l’accueillir. Mais sans déconner… Vous mettez d’un côté des couples prêts à accueillir un enfant, ne demandant que ça, prêts à tout pour le rendre heureux, de l’autre, un gosse parqué dans un dortoir administratif, seul, se demandant ce que ça peut être d’avoir des parents…
On ne pourrait pas essayer d’améliorer un peu tout ce système pour rendre plus de monde heureux ?
9 réponses
Merci pour ce billet qui nous en apprend un peu plus sur toi. Nous avons un point commun sur l’adoption.
Merci pour ta participation fidèle et authentique.
Bisous à la petite famille
Mais de rien, j’aime bien le principe du thème imposé et j’aime bien le concept de base c’est donc un plaisir de participer même si les thèmes ne sont pas toujours évidents mais je devrais avoir un petit quelques chose à dire sur les prochains articles thème 🙂
Dommage que mon mari ne soit pas mal. Je pense qu’il a un avis au moins sur deux des trois sujets qu’on connait particulièrement bien…
Si ça le tente, il peut se joindre à nous pour participer aux prochains thèmes même si celui-ci aurait pu être plus argumenté.
En même temps, personnellement, je n’ai pas eu trop de difficultés à le traiter étant donné qu’on a pas connu de graves difficultés. Avec un autre vécu, je ne sais pas si j’aurais pu écrire aussi sereinement.
Je voulais dire « qu’il ne soit pas là ».
Non mais c’est bon, on a compris que tu nous vantais les mérites de ton mari 😉
Super projet que de vouloir adopter, bravo !