Mon aîné avec ses demi-frères et ses demi-sœurs Dans le jeu de la famille recomposée, on se retrouve parfois avec des frères et sœurs avec qui on ne partage pas forcément grand-chose au début. Heureusement, les liens du sang ne font pas tout !
Une relation complexe
La relation entre frères et sœurs se construit jour après jour dans un perpétuel balancier entre amour / complicité et haine / rivalité. Ce n’est pas parce qu’on est frères et sœurs qu’on se sent frères et sœurs. Les liens du sang ne font pas tout.
Frère, sœur, même sans les liens du sang
On ne devient pas une famille du jour au lendemain. L’amour ne se commande pas, il se construit petit à petit dans de nombreux ajustements. On peut être issu de parents différents et se sentir très proches comme de « vrais » frères et sœurs. À l’âge adulte, on peut même tisser des liens de fraternité avec des frères que l’on a choisis.
Partager du temps
Faire ensemble, c’est se sentir frères, même si on ne l’est pas : c’est la définition de la fraternité ! Il est important que les enfants issus de différentes unions partagent du temps ensemble pour apprendre à mieux se connaître, à vivre ensemble et donc tisser des liens. Célébrer des fêtes, des anniversaires, partir en vacances : autant de moment propices pour se fabriquer des souvenirs communs qui constitueront le ciment de votre famille.
Maintenir la communication
Il arrive que des demi-frères et demi-sœurs ne se parlent plus, évitent d’avoir des contacts, alors qu’ils vivent sous le même toit. Soyez attentifs : la rupture de communication est un signe tangible de conflit non réglé qui risque de prendre de plus amples proportions avec le temps. Tentez une médiation ou trouver des conseils parents pour découvrir la source de cette discorde et rétablir le dialogue.
Nourrir leur complicité
Un bon moyen de réduire les sentiments de jalousie est de réussir à instaurer entre eux une belle complicité et un esprit d’équipe
Identifier ce qu’ils aiment faire ensemble
Il est très important que vos enfants partagent des moments de complicité dont les parents sont, par définition, exclus. Par exemple, Juliette et Victoire écoutent la radio tous les matins : elles chantent à tue-tête les mêmes chansons. Elles se sentent importantes en apprenant quelques infos, qu’elles s’empressent de venir annoncer à leurs parents avec une certaine solennité !
Les bêtises un bon vecteur de complicité…
Vos enfants jouent parfois aux jeux vidéo ou regardent la TV en cachette ? Cela leur est déjà arrivé de chiper des bonbons et de les grignoter dans leur chambre en camouflant les papiers d’emballage sous les lits ? Et cela les fait rire ? Quand il s’agit de faire des bêtises, pas de soucis, ils s’entendent et ils se serrent les coudes… Et tout cela à nos dépens….On peut les reprendre tout en soulignant leur belle complicité : c’est formidable quand vous vous entraidez et c’est encore mieux de le faire pour de belles choses plutôt que pour « une forme de triche », montrez qu’ils sont pareils !