Parce que l’on ne peut pas procréer ou parce que l’on souhaite aider un enfant qui a commencé sa vie dans de mauvaises conditions, on peut être tenté, seul ou en couple, de se lancer dans l’aventure de l’adoption. Comment être certain de faire le bon choix ?
Adopter un enfant : une décision importante qui implique de se poser les bonnes questions
Personne ne nait parent, cela s’apprend en faisant quelques erreurs, même si des sites comme l’archedezoe.fr peuvent apporter des réponses concrètes aux petits soucis du quotidien. Pourtant, quand on souhaite adopter un enfant et l’aimer comme s’il s’agissait d’un enfant naturel, il est important de se poser quelques questions.
La première question est de savoir, si, légalement, on peut adopter. Car en France, il existe, pour l’adoption d’enfants certaines restrictions d’âge ou encore de situation matrimoniale. Ainsi, si l’on peut prendre cette décision sur le tard en France, il faut attendre d’avoir 28 ans pour pouvoir déposer une demande.
Il y a une différence notoire entre le fait de porter un enfant pendant 9 neuf et d’accoucher et celui de prendre la décision d’aimer un enfant qui ne vient pas de soi. Un enfant d’adoption n’est pas un second choix. Il aura besoin, comme tous les autres, d’un amour inconditionnel, même si on ne se reconnait pas dans ses traits ou qu’il ne correspond pas à l’image parfaite que l’on s’en fait (ce qui sera la même chose pour un enfant naturel).
Etes-vous prêt à attendre, à remplir bon nombre de dossiers et à faire l’objet d’un examen minutieux de votre style de vie et de vos ressources ? Pour s’assurer qu’un enfant sera accueilli dans les meilleures conditions, tout est fait au préalable, pour pouvoir donner une réponse positive ou non qui déclenche le processus.
Comment adopter un enfant dans les meilleures conditions ?
Bébé, enfant plus âgé ou même malade? La question mérite d’être posée. Certains orphelinats, en Europe, peinent à trouver des familles pour des enfants de 2 ans, voire plus vieux.
Certains parents préfèrent les bébés, d’autres veulent donner une seconde chance à des enfants qui n’ont pas connu le bonheur. Cela sera le cas d’enfants qui ont grandi dans des institutions ou encore ceux qui ont une maladie physique ou un handicap de type trisomie, par exemple. Ces enfants nécessitent une attention encore plus particulière. En fonction de la réponse, il sera possible d’adopter dans certains pays et pas dans d’autres.
Adoption ouverte ou non ? Quand on accepte une adoption ouverte, cela signifie que l’on reste en contact avec les parents biologiques. Pour certains enfants, savoir d’où ils viennent est une absolue nécessité, ce que ce système permet. Mais l’équilibre à trouver n’est pas forcément évident, quand on doit composer avec les liens du sang et ceux que l’on construit, jour après jour.
Enfin, même si la question peut sembler triviale, il est important de se demander ce que va coûter l’adoption ; et donc seulement le processus et pas le fait d’élever un enfant ; ce qui là encore suppose un coût important.