Cette semaine, je participe une nouvelle fois au « Parole aux papas » de Conboudu. Une belle excuse pour moi pour revenir sur des sujets que j’aurais pu traiter il y a un peu plus d’un an maintenant et que je n’ai pourtant pas abordé. L’intérêt est que je peux aujourd’hui revenir dessus avec plus de recul, plus de maturité en quelque sorte.

Qu’évoque la grossesse pour papa, qu’éprouve-t’il ?

La question de la semaine est difficile à traiter, un vrai sujet de philo… Promis, je ne vous tiens pas 4 heures pour vous répondre.

Panique à la maison !

Le titre de ce blog est assez évocateur pour dire que je n’étais pas tout à fait détendu, derrière mon côté un peu stoïque genre « T’inquiète chérie, je gère ! » les idées se bousculaient un peu dans ma tête, tant de chose à penser en 9 mois… 9 mois c’est long peut-on se dire, mais finalement au regard du temps qui file si vite, ce n’est qu’une goûte d’eau dans l’océan de nos vies.

Si on avait pu voir ce qui se passait dans mon cerveau à ce moment je pense que ça devait ressembler à ça:

• Déménager
• Préparer une chambre
• Acheter tous les accessoires nécessaires
• Lire le guide Devenir papa pour les nuls (au moins 3 fois parce que je n’y connais rien)
• Où vais-je trouver l’argent pour ce bébé (bon ok de toute façon on ira plus dans les bars, question réglée)
• Mais comment ça marche ces trucs, j’y connais rien moi !!!

Une fois la panique passée, on s’organise

Je n’ai jamais été très rassuré avec les enfants des autres, peur de leur faire mal, peur de leur apprendre une bêtise et que les parents aient envie de me trucider après,… Se dire que là ça va être MON bébé me pousse à croire que je serais un peu plus à l’aise, de toute façon je n’ai pas le choix, il faudra bien s’en occuper, je ne vais pas tenir le rôle du papa qui ne sait même pas comment on change une couche ou comment on prépare un biberon.

Finalement, le stress du départ se calme un peu, il reste de nombreuses interrogations mais auxquelles je n’ai pas de réponse à ce moment, il faut apprendre une nouvelle chose en tant que futur parent: « Tu gère la situation au jour le jour, ce n’est pas une partie d’échec, ne prépare pas 10 coups à l’avance, ton marmot va arriver et te foutre l’échiquier en l’air en moins de deux ! ».

Les recherches d’appart avancent, le ventre de Maman Yuki aussi, je suis fier de voir notre bébé prospérer, fier de pouvoir me promener au bras de ma chérie qui porte notre bébé.

L’impatience monte de jour en jour en attendant l’arrivée de bébé

Au fil des échographies nous en avons maintenant la certitude, ce sera une fille !

Nous commençons à acheter des vêtements, de jolies petites robes, les armoires se remplissent. Parallèlement, le ventre de Maman Yuki prend une jolie forme, notre bébé prospère bien. Je sens ses coups à travers la peau, elle vient à ma rencontre, je suis fier, pourtant je suis impatient, j’ai hâte de la voir, hâte de la tenir dans mes bras. Quelque part si cette grossesse avait été plus facile, je pense que je pourrais dire que je suis un peu jaloux, moi aussi j’aimerais avoir ce contact avec notre bébé, mais le temps s’écoule, bientôt elle sera avec nous, je me prépare psychologiquement à l’accouchement mais on rentre bientôt dans le vif du sujet, je vais bientôt savoir si je suis un bon père…

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