Pourquoi un enfant fixe-t-il le plafond et soupire-t-il, tandis qu’un autre prend une profonde inspiration, se concentre sur ce qu’il a à faire et se met à travailler ? La différence est la suivante : le premier enfant ne croit pas pouvoir faire le travail. En revanche, le second croit qu’il peut. Comment en est-il arrivé à croire cela ? Parce que vous, son père, son professeur, lui apprenez continuellement à croire en lui-même.
Croire en soi : un processus qui s’apprend
Le premier enfant pourrait penser que son travail est trop dur. Il peut penser qu’il n’est pas assez intelligent pour le comprendre. Alors il regarde le plafond, souhaitant ne pas être aussi stupide. Souhaitant que son travail ne soit pas si difficile.
En revanche, le deuxième enfant peut penser que son travail est dur…. mais il a de l’ESPOIR. Il n’a pas peur d’essayer. Et il est prêt à lutter pendant un certain temps, sachant que cela demandera des efforts, mais croyant qu’il finira par le comprendre. (Ou trouvez quelqu’un qui peut l’aider à comprendre.)
Résumons la différence entre les deux enfants.
La différence réside dans leurs croyances fondamentales sur eux-mêmes. Le premier enfant ne croit pas pouvoir faire le travail. Il est vaincu avant de commencer.
En revanche, le deuxième enfant croit en lui-même. Par conséquent, il a plus de résilience émotionnelle. Il n’a pas peur de s’attaquer à quelque chose de difficile. Il a une vision plus optimiste de sa capacité à maîtriser la chose s’il y met suffisamment de travail.
Apprenez à vos enfants à croire en eux
Premièrement, quel est l’avantage pour les enfants d’apprendre à croire en eux-mêmes ?
Les enfants qui croient en eux peuvent en apprendre davantage. Ils travailleront plus dur. Ils sont prêts à lutter plus longtemps avec un problème difficile. Les enfants qui croient en eux sont aussi plus faciles à motiver et ils gagnent en confiance en eux.
Et si nous voulons aider nos enfants, il est important que nous apprenions à nos enfants à croire en eux-mêmes pour qu’ils travaillent plus dur, soient plus faciles à enseigner, ne renoncent pas, maîtrisez leurs leçons et travaillez de manière plus autonome.
Mieux encore, ces traits dureront jusqu’à l’université et au-delà !
Et croyez-le ou non, l’optimisme, la pensée positive, la recherche du meilleur dans les choses, un état d’esprit de croissance, peu importe comment vous voulez l’appeler… n’est pas quelque chose avec lequel vous êtes né. Mais c’est quelque chose que vous pouvez apprendre.
Développer un point de vue optimiste (également appelé état d’esprit de croissance) est le pont de vos enfants pour apprendre à croire en eux.
Ainsi, même si vous (ou vos enfants) êtes des pessimistes autoproclamés, vous pouvez APPRENDRE à être plus optimiste. Si la pensée optimiste est nouvelle pour vous, cela prendra du travail. Vous devrez faire attention à ce que vous vous «dites à vous-même» et pratiquer une réflexion différente de ce que vous faisiez auparavant. Et puis vous devrez apprendre à vos enfants à le faire. Mais tout le monde peut y arriver avec un peu d’entrainement.
Apprendre à vos enfants à croire en eux commence donc par apprendre à être plus optimiste.
