Aujourd’hui, je vais vous présenter un article très égocentrique et tout plein de fierté. Une surprise pour mon chéri pour lui faire plaisir pouvoir l’embêter en lui disant « Je vais écrire un article, mais je te dis pas ce que c’est ». Parce que quand je regarde Papa Panique avec sa fille, ou quand je l’entends m’en parler, je me dis qu’il ne peut pas exister de meilleur papa que lui dans le monde entier (oui, je vous l’ai dit, je me la pète, aujourd’hui!)

Pour elle

Dès le début, Papa Panique a montré des aptitudes pour être déclaré super-papa. La petite viking étant née par césarienne, j’avais beaucoup de difficulté à me lever les premiers jours. Un peu paniquées, surement, les auxiliaire de puériculture ne nous ont pas vraiment laissé nous en occuper nous même. C’est elles qui venaient réveiller notre fille toutes les deux heures et qui lui changeaient la couche et lui donnaient le biberon (en la laissant dans la couveuse…) Papa Panique a pris les devant dès la première journée. Il a demandé à changer les couches, à l’accompagner à la pesée, puis au bain.

Depuis que la petite viking a grandi, son papa a dû reprendre le travail (« Il faut bien », il paraît). Étant donné qu’il est parti de 8h à 20h, il ne voit pas beaucoup sa fille. Et pourtant, il ne perd pas les bonnes habitudes et s’en occupe aussi bien que moi. Je ne me suis jamais sentie obligée de regarder discrètement comment il s’en sortait pendant le bain ou les biberons, il y arrive parfaitement!

Si certains papa ont un peu de mal à dévoiler leurs émotions à leur bébé (peut-être plus avec un garçon qu’avec une fille… Qu’est-ce que vous en pensez?) ce n’est pas le cas de Papa Panique. La petite viking a le droit chaque jour a un festival de bisous (qu’elle adore même si elle a l’air de penser « haaa ça piiiiique! »), de câlins et de je t’aime, que ce soit de ma part ou de celle de son papa. Sans compter qu’il joue énormément avec elle et qu’il la fait beaucoup rire (sauf le matin, quand il vient lui dire au revoir et qu’elle le regarde avec son air de « mais il va où, encore, celui-là? »). En plus il n’a jamais rechigné pour se lever la nuit ou pour changer une couche pleine de caca-toxique-qui-pue-à-mort.

Pour moi

Difficile pour moi, à la maternité, de me sentir maman alors que j’avais besoin d’aide pour m’occuper de mon bébé. Là aussi, Papa Panique a pris les devant. Il m’a dit de prendre la petite viking en peau à peau pour lui donner le biberon, au lieu d’appeler les auxiliaires. Entre mon déclenchement le lundi à 9h et le mercredi soir, je n’ai pas dormi. J’étais donc épuisée. Et pourtant je ne voulais pas laisser ma fille aux auxiliaires la nuit. J’avais galéré pour l’avoir, alors je ne la laissais plus mais surtout je sentais qu’elle avait besoin de nous pour se remettre. Alors Papa Panique est resté dormir la nuit, sur un fauteuil tout pourri (qui ne s’allonge pas, sinon c’est pas marrant…) jusqu’à ce que je sois capable de m’occuper toute seule de la petite viking. Après l’accouchement, il avait encore trois semaines de congés pour m’aider à me remettre.

Il m’a aussi énormément rassurée. Comme toutes les mamans (je pense) j’avais des doutes sur tout et n’importe quoi: Est-ce que je m’occupe bien de ma fille? Est-ce qu’elle m’aime? Elle ne dort pas assez, elle dort trop et j’en passe. Papa Panique a toujours réussi à me rassurer et je pense que ça a contribué au fait que je me sente si bien dans mon rôle de maman.

Et puis pour moi toute seule aussi, Papa Panique est un amoureux formidable et attentionné, mais ça, je le garde pour moi…

Et chez vous, qu’est-ce qu’ils ont de super, les papas?

Maman Yuki