Trouver une bonne maternité n’est pas toujours facile. Et pourtant c’est tellement important! Accoucher dans de bonnes conditions est nécessaire à la santé mentale de la future maman, je vous assure. Et comme toutes les maternités ne mettent pas en évidences leur méthodes (taux de césarienne et d’épisiotomie, possibilité de choix dans l’accouchement) il est parfois difficile de savoir si une maternité nous plaira réellement. Si vous habitez dans le Beaujolais, je vous recommande très vivement la Polyclinique d’Arnas!

Le choix

Je me rappelle très bien quand j’ai commencé à prospecter pour trouver une place en maternité. J’étais à 7 semaines de grossesse, je me disais que c’était tôt… Mais il n’y avait déjà plus aucune place dans les hôpitaux de Lyon! Puis, nous avons décidé d’aller établir notre nid familial à Villefranche-sur-saone (rappelez-vous, on vous a expliqué pourquoi ici). A la base, je ne voulais pas accoucher dans une clinique. J’ai donc appelé l’hôpital de Villefranche qui m’a annoncé que « On accouche chez nous que si on est déjà suivi par un de nos médecins »! Ha bon…

Pas le choix, alors, j’appelle la Polyclinique du Beaujolais à Arnas. J’étais déjà autour de 10 semaines de grossesse et j’étais persuadée qu’il n’y aurait plus de place et que j’allais finir par devoir appeler les pompiers le jour de mon accouchement pour aller pondre mon bébé à un endroit où personne ne me connaissait… Mais si! Une secrétaire très gentille m’a répondu « Pour fin Août? Bien sûr qu’on a encore de la place! Vous venez de Lyon, vous, non? »

Je n’ai donc pas réellement accouché à Arnas par choix… Mais je pense que je n’aurais pas pu mieux tomber!

Le suivi

J’ai commencé mon suivit de grossesse chez une gynécologue privée à Lyon, mais à partir du sixième mois, j’ai été suivit pas un obstétricien à Arnas. Un très bon obstétricien! Il savait m’expliquer mes problèmes (et il y en a eu à expliquer…) sans être alarmiste. Me dire que « non, vraiment, ce placenta praevia n’est pas inquiétant! Je suis certain qu’il va remonter » ou encore « votre col s’est un peu modifié, il va falloir rester tranquille mais ne vous empêchez pas de vivre pour autant! » Bref il a su être rassurant et je pense que c’est grâce à lui que j’ai pu vivre la deuxième partie de ma grossesse plus sereinement, malgré la pré-éclampsie.

De plus, quand on vient aux urgences de la maternité, même si c’est pour rien, on nous félicite d’être venue. On nous dit qu’il faut toujours venir en cas de doute. On n’a pas l’impression d’être une attardée qui n’a rien compris à sa grossesse et qui dérange le personnel.

C’est aussi lui qui m’a accouché. Enfin qui m’a fait la césarienne, du coup! Un vendredi, il a décidé qu’il déclencherai mon accouchement, et comme il n’était pas de garde ce week-end là, il m’a mise sous surveillance à l’hôpital et ne m’a déclenchée que le lundi pour pouvoir être présent. Et il a été pour moi une présence rassurante en me certifiant qu’il ne prendrai aucun risque.

Une équipe disponible

La maternité de la polyclinique est à taille humaine. Réellement. Il y a peu de chambres, et en 10 jours que j’y suis restée, je n’ai pas vu plus de 10 nouveaux bébés. On est donc loin des 10 accouchements par jour qui se déroulent dans la plupart des maternité.

Cette petite taille permet d’avoir une équipe toujours disponible. Qui dit petite maternité dit petit effectif de personnel. D’autant plus que dans celle-ci il n’y a que des sages-femmes et des auxiliaires de puériculture, pas d’infirmières. On voit donc toujours les mêmes tête, on ne change pas tous les jours et donc tout le monde nous connait, connait notre bébé, on ne nous pose pas 200 fois les mêmes questions.

De même pendant l’accouchement, pas besoin d’attendre 2 heures pour avoir la péridurale et il y avait du monde pour préparer Papa Panique afin qu’il puisse m’accompagner au bloc. Il y a toujours quelqu’un quand on n’en a besoin, le personnel n’est jamais trop occupé ailleurs.

Favoriser le bien-être des parents et de l’enfant

Pour moi, le déclenchement et la césarienne ont été nécessaire. Mais malgré tout, ils ont tout fait pour les éviter. Ils ont essayé jusqu’au bout de me faire accoucher par voix basse au lieu de prendre la décision de m’envoyer au bloc trop rapidement.

Là où la plupart des hôpitaux auraient envoyé d’office un bébé de moins de 2kg dans un service de néonatalogie, la pédiatre et l’obstétricien ont fait le choix de laisser la petite viking avec nous. Et ils ont bien fait! Nous n’avons pas été séparées et elle s’est très bien remise!

De même quand je suis descendue du bloc, la petite viking faisait des hypoglycémies et le personnel devait lui faire des dextro toutes les heures. Ils devaient donc la garder près d’eux. ils ont donc mis à notre disposition une salle d’accouchement afin qu’on puisse rester avec elle. Et ensuite, malgré le fait qu’elle était en couveuse, j’ai pu la garder avec moi, dans ma chambre, elle n’était pas dans une pièce séparée.

Deux petits bémols

Il en faut bien! Le premier est que l’équipe a eu un peu de mal à nous laisser nous occuper nous même de la petite viking. Il a fallu que nous demandions. Mais à leur décharge, ils n’ont pas de service néonatalogie et n’ont donc pas l’habitude des petits bébés, ils avaient donc surement peur de faire une erreur.

Le deuxième est qu’il faut une bonne mutuelle! En effet, comme toutes les cliniques, les frais hôspitaliers sont élevés et ne sont pas pris en charge par la sécu. Il vaut donc mieux bien se renseigner pour savoir ce que sa mutuelle prend en charge!

Et vous, où avez-vous (ou allez-vous) accouché? Avez-vous été satisfaites?